Après une journée de travail, vous marchez dans les rues de Londres pour rentrer chez vous. Accroché à votre smartphone, vous vous dirigez vers l’arrêt de bus, et, en levant la tête vous apercevez le logo Ford en bas du panneau publicitaire.
Mais quelque chose vous intrigue : ce n’est pas « FORD » qui est écrit dans l’ovale bleu, mais le mot anglais « FART » (péter), et, en levant les yeux sur le reste de l’affiche, vous vous rendez compte qu’en face de vous se dresse un postérieur masculin, orné d’une nuée de taches rouges… Mais quel jour est-il ? Mercredi pourtant ! C’est bien la semaine, et vous n’êtes pas en train de rentrer de soirée, complètement alcoolisé où vous vous demandez ce que vous avez dû prendre pour avoir de telles hallucinations.
L’image génère en effet de nombreux questionnements ; surtout lorsque vous lisez le slogan qui demande pourquoi faudrait-il s’inquiéter du réchauffement climatique si de toute manière tout le monde mourra un jour ou l’autre… La forme est en effet assez choquante… Mais ce n’est pas le seul exemple ! La vieille dame assise à l’arrêt de bus, en voyant votre air abasourdi, vous témoigne également de sa réaction lorsque, rentrant du marché, elle était tombée sur une affiche qui mettait en scène Jésus bénissant un enfant agenouillé à ses pieds, en lui tenant la tête, et dévoilant une honteuse bosse sous sa robe ! « Vraiment scandaleux ! C’est un sacrilège impardonnable ! » Et bien Miss Applepie, c’est bien ce que cherche l’artiste italien HOGRE : provoquer les foules !
Détourner des pubs et utiliser les espaces publicitaires pour déployer le message subversif de son « street art ». C’est ainsi que les rues de Londres sont parfois animées par des images qui interpellent les passants de manière à ce qu’ils puissent réfléchir sur leurs conditions de consommateurs dans cette société pervertie par le capitalisme et la religion.
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Écrit par CosmoNette / Via : creapills.com