Un célèbre réseau de magasins biologiques a payé très cher la véracité de ses propos, en effet, leur de 2014 s’appuyait sur un argument de notoriété publique : la présence de pesticides dans les pommes.
Oui, c’est connu de tous, les fruits subissent une multitude de traitements avant d’arriver dans notre assiette. Le seul moyen d’éviter de s’engraisser aux pesticides est de les acheter bio !
C’est un fait établi, et pourtant…
3 organisations de la filière fruits et légumes (Interfel, l’ANPP et la FNPF) ne l’ont pas entendu de cette oreille et ont interprété la campagne comme une incitation à ne pas consommer de pommes non-bio. Ces derniers accusent l’enseigne de tenter de dissuader les consommateurs d’acheter des pommes non issues de l’agriculture biologique et s’en remettent donc à la justice.
Résultat des courses : la société de magasins bio est condamnée par le Tribunal de Grande Instance de Paris à dédommager grassement les plaignants pour dénigrement, appel au boycott et pratique anticoncurrentielle à l’égard des filières non-biologiques.
Manifestement, toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire…
Écrit par MéliCat / Via : la relève et la peste