Les singapouriens imaginent un homme farci, une mamie-micro et un couple "table d'interrogatoire" pour promouvoir la marque Prism+
On aura toujours du mal à comprendre les délires des asiatiques, me direz-vous. Oui, pour certaines choses, c’est vrai. Mais dans ce cas précis, aussi étonnant que cela puisse paraître, il y a une certaine logique.
Mais quelle logique pousserait-elle un homme à se retrouver sur un plan de travail, nu, les mains liées dans le dos, à se faire enduire d’huile par une femme qui finira par lui insérer quelque chose dans le… Mais attendez… de quoi parle-t-on au juste ? D’un délire fétichiste BDSM ou d’une émission de cuisine où la dinde se serait transformée en humain (un zeste pervers, je vous l’accorde…) ? La logique de tout cela, en mettant de côté les fantasmes de chacun(e), se trouve dans l’immersion. Celle de la qualité d’un téléviseur (pas de la farce voyons.) Alors quoi de plus judicieux pour vanter la finesse et la précision d’un écran que de mettre en scène des téléspectateurs immergés, littéralement DANS leurs émissions préférées ?
Les créateurs ont évidemment choisi des situations assez loufoques pour présenter leur argument. Vous l’aurez compris, celui que l’on préfère c’est l’homme farci… (Mmmmm votre Cosmonette commence à avoir faim…) Mais il y a aussi la mamie-micro, avec sa bonne gueule, qui se retrouve dans un concert de hard rock, non pas dans les gradins, ni dans la fosse, mais sur scène, à la place du micro, car son petit-fils devait être en train de zapper dessus au lieu d’aller faire ses devoirs … et enfin le couple en pyjama qui se retrouve dans une salle d’interrogatoire bizarre…
« As close as you can get to …. Without being there » (aussi près que vous puissiez l’être, sans y être) est l’argument de vente décliné en 3 versions, pour être au plus près de son émission de cuisine, d’un concert ou de sa série préférée. Avec un tel degré de réalisme il faudrait donc être prudent quant aux choix de ce que l’on regarde, parce que se retrouver en tête à tête avec une greluche de la téléréalité ou n’importe quelle personnalité détestée nous donnerait plutôt envie de jeter notre téléviseur que de plonger de dedans…
Écrit par CosmoNette / Via : lareclame.fr
