Intermarché joue la carte de l’humour contre l’impitoyable inflation
Encore un sujet qui fâche, et auquel on fait face quotidiennement, lorsque l’on va au supermarché pour faire ses courses, et qu’après avoir passé quelques articles, on se retrouve déjà avec plus d’une cinquantaine d’euros à débourser… Personne n’a pu l’ignorer, et malheureusement nous sommes presque tous impuissants face à cela, dépendants d’un système qui nous nourrit et nous fournit le confort dans lequel nous nous sommes habitués à vivre.
Contre ce sentiment de frustration et de désespoir qui peut gagner les consommateurs, Intermarché a choisi de prendre les choses à la rigolade et de nous présenter des spots commerciaux teintés d’une bonne dose d’ironie. L’agence Romance avait déjà commencé en début d’année à concevoir pour Intermarché des vidéos partant de ce principe : si l’inflation continue à faire grimper les prix, des produits de consommation courante deviendront inabordables. Alors, choisir de manger du merlu pour le dîner serait réservé aux riches ou parler de mettre des lardons dans une quiche deviendrait indécent…
Le concept sera appliqué à de nombreuses situations de notre vie actuelle et même si ce scénario part d’un problème existant, son exagération nous fait rire. La mise en scène de cette pauvre petite « Antoinette » ou « Marie-France » qui vient demander à sa mère bourgeoise à quel âge elle pourra avoir un fruit est drôle, car elle s’ancre vraiment dans une réalité où cette requête est aujourd’hui formulée pour un téléphone portable…. Et celle de la jeune femme chez le coiffeur, occupée à regarder sur les réseaux sociaux les photos d’une fille qu’elle jalouse parce qu’elle ne poste que des selfies d’elle-même avec des compotes aux goûts tous différents à chaque fois, et que la coiffeuse la rassure en lui disant qu’elle ne les avaient pas achetées mais louées…
C’est absurde mais pas totalement dénué de sens, et on espère que « l’union contre la vie chère » nous préservera d’atteindre de telles situations.
Écrit par CosmoNette / Via : lareclame.fr