Les pubs qui passent au Superbowl : un condensé de culture médiatique américaine
Le Superbowl est l’occasion pour les publicitaires d’accéder aux yeux / foyers d’un grand nombre d’américains qui regardent les matchs. Pendant la finale, les coupures publicitaires ont permis à de nombreuses marques de sodas ou autres produits à consommer sur son sofa en visionnant le football de déclencher des appétits. Ces quelques minutes sont évidemment réservées aux grands groupes, car 30 secondes de diffusion coûtent 5,2 millions de dollars… des prix exorbitants pour une grande nation de consommateurs scotchés sur leurs écrans.
Les spots doivent se distinguer les uns des autres en étant originaux et agir avec efficacité dans un temps court. Le scénario, les références, la musique et le visuel doivent créer un impact chez le spectateur. La majorité des spots font ainsi appel à des acteurs populaires comme Bryan Cranston de Breaking Bad dans une parodie de Shining, Bill Murray dans une nouvelle version motorisée d’”Un jour sans fin”, ou encore Sam Elliot, grande star des westerns dans un duel de danse, des icônes de musique pop telles que Missy Elliot comme ambassadrice du “noir” de pepsi qui reprend vaguement “Painted Black” des Rolling stones, Mc Hammer qui chante “Can’t touch this” pour accompagner un mangeur de cheetos aux doigts tout sales qui “ne peut rien toucher”… On verra même apparaître Rick et Morty presque malgré eux, comme si la marque Pringles avait infiltré un épisode pour promotionner des chips. Si vous êtes pubovores, voici de quoi vous rassasier !
Écrit par CosmoNette / Via : creapills.com